Am 8. November 1944 wurde die männliche Bevölkerung zwischen 15 und 65 Jahren aus dem französischen La Bresse und Umgebung nach Pforzheim verschleppt, der Ort in den Vogesen wurde systematisch zerstört. Während die Deportationen und Verwüstungen der deutschen Wehrmacht und Gestapo zur Bekämpfung von Partisanen diente, sollte die Arbeitskraft der Verschleppten durch Zwangsarbeit ausgebeutet werden, u. a. in Pforzheimer Fabriken, bei der Stadtverwaltung oder in kleineren Handwerksbetrieben und in der Landwirtschaft. 18 von ihnen wurden beim Luftangriff am 23. Februar 1945 getötet. Weitere fünf verstarben an den Folgen oder aus anderen Ursachen. Das Protokoll der nichtöffentlichen Beratung der Pforzheimer Ratsherren vom 13. November 1944 vermerkt lapidar: „Der Vorsitzer gibt bekannt, daß am vergangenen Freitag etwa 500 rückgeführte Franzosen eingetroffen sind, die hier zum Arbeitseinsatz kommen sollen. Die Franzosen wurden zunächst in der Adolf-Hitler-Schule, in der Hermann-Göring-Schule und im Lager der Barackengemeinschaft untergebracht.“ (Stadtarchiv Pforzheim, B200-1). Für La Bresse und die in der Umgebung liegenden Dörfer war der November 1944 eine verheerende Katastrophe. Zwar wurde der Ort nach dem Krieg wieder aufgebaut, aber das Trauma, das La Bresse in diesem "Martyrium" , so der Titel eines zeitgenössischen Buches, das die Verbrechen dokumentierte, wiederfuhr, wirken bis heute in den betroffenen Familien nach. Umso wichtiger ist es, dass zwischen Pforzheim und La Bresse, Corniment und Ventron inzwischen seit vielen Jahrzehnten ein freundschaftlicher Austausch besteht.
Le 8 novembre 1944, les hommes de 15 à 65 ans de La Bresse (France) et des environs ont été déportés à Pforzheim, la localité vosgienne a été systématiquement détruite. Alors que les déportations et les dévastations servaient à l'armée allemande et à la Gestapo à lutter contre les partisans, la force de travail des personnes déportées devait être exploitée par le travail forcé, notamment dans les usines de Pforzheim, au sein de l'administration municipale ou dans de petites entreprises artisanales et dans l'agriculture. Dix-huit d'entre eux ont été tués lors de l'attaque aérienne du 23 février 1945. Cinq autres sont décédés des suites de leur déportation ou d'autres causes. Le procès-verbal de la délibération privée des conseillers municipaux de Pforzheim du 13 novembre 1944 note de manière lapidaire : "Le président annonce qu'environ 500 Français rapatriés sont arrivés vendredi dernier et qu'ils doivent être affectés ici au travail. Les Français ont d'abord été logés dans l'école Adolf Hitler, dans l'école Hermann Goering et dans le camp de la communauté des baraques". (Archives municipales de Pforzheim, B200-1). Pour La Bresse et les villages environnants, novembre 1944 fut une catastrophe dévastatrice. Certes, la localité a été reconstruite après la guerre, mais le traumatisme subi par La Bresse lors de ce "martyre», pour reprendre le titre d'un livre contemporain qui documentait les crimes, se répercute encore aujourd'hui dans les familles concernées. Il est donc d'autant plus important qu'un échange amical existe depuis de nombreuses décennies entre Pforzheim et La Bresse, Cornimont et Ventron.
Auch Christian Claudel hat Vorfahren, die 1944 aus La Bresse nach Pforzheim deportiert wurden. Mit seinem Verein Les Amis de Pforzheim pflegt er die Kontakte zwischen den Gemeinden in den Vogesen und der Stadt am Nordrand des Schwarzwalds, in Pforzheim in Zusammenarbeit mit der Deutsch-Französischen Gesellschaft Pforzheim-Enzkreis und der Koordination Städtepartnerschaften im Rathaus. Schon seit geraumer Zeit setzt sich Christian Claudel intensiv mit den Biografien und Schicksalen der verschleppten Männer aus La Bresse und Umgebung auseinander. Les Amis de Pforzheim und das Stadtarchiv Pforzheim starteten dazu eine Kooperation. Anfang September 2021 arbeitete Christian Claudel nun eine ganze Woche im Stadtarchiv, besuchte historische Orte und knüpfte Kontakte zu Zeitzeugen.
Christian Claudel a lui aussi des ancêtres qui ont été déportés de La Bresse à Pforzheim en 1944. Avec son association « Les Amis de Pforzheim », il entretient les contacts entre les communes des Vosges et la ville située à la lisière nord de la Forêt-Noire, à Pforzheim en collaboration avec l'association franco-allemande Pforzheim-Enzkreis et la coordination des jumelages à la mairie. Depuis un certain temps déjà, Christian Claudel s'intéresse de près aux biographies et aux destins des hommes déportés de La Bresse et des environs. Les Amis de Pforzheim et les archives de la ville de Pforzheim ont entamé une coopération à ce sujet. Début septembre 2021, Christian Claudel a travaillé une semaine entière aux archives municipales, a visité des lieux historiques et a noué des contacts avec des témoins de l'époque.
Seine engagierte Spurensuche in Pforzheim wie in den Vogesen ermöglichten es Christian Claudel, dem Stadtarchiv zu Beginn seines Besuchs einen Zeitzeugenbericht samt deutscher Übersetzung zum Zwangsarbeiterlager im Eutinger Tal, dem sog. Italienerlager, zu übergeben, der auch Lagepläne und Skizzen enthält. Verfasst hat ihn Jean-Marie Lapierre, der damals als Siebzehnjähriger nach Pforzheim kam. Unterstützt wurde der Besuch von Christian Claudel durch die Deutsch-Französische Gesellschaft. Vorstandsmitglied Bernhilde Starck vermittelte auch den Kontakt zu Erika Kern, die Jean-Marie Lapierre als Fünfjährige im Lebensmittelladen ihrer Mutter in Eutingen kennen lernte und mit Jean-Marie Lapierre seitdem in Verbindung steht. Das Foto einer Vase, die Jean-Marie Lapierre bei einem Besuch 1966 schenkte, wurde im Nachgang dem Stadtarchiv übergeben. Bernhilde Starck ergänzte die Archivbestände um eine Zeichnung des Eutinger Sägewerks, die von einem Zwangsarbeiter angefertigt worden ist.
Son engagement dans la recherche de traces à Pforzheim et dans les Vosges a permis à Christian Claudel de remettre aux Archives municipales, au début de sa visite, un témoignage accompagné d'une traduction en allemand sur le camp de travailleurs forcés de la vallée d'Eutingen, appelé aussi camp des Italiens, qui contient également des plans et des croquis. Il a été rédigé par Jean-Marie Lapierre, qui est arrivé à Pforzheim à l'âge de 17 ans. La visite de Christian Claudel a été soutenue par l'association franco-allemande. Bernhilde Starck, membre du comité directeur, a également établi le contact avec Erika Kern, qui a fait la connaissance de Jean-Marie Lapierre à l'âge de cinq ans dans l'épicerie de sa mère à Eutingen et qui est restée en contact avec Jean-Marie Lapierre depuis. La photo d'un vase offert par Jean-Marie Lapierre lors d'une visite en 1966 a été remise par la suite aux archives de la ville. Bernhilde Starck a complété les fonds d'archives par un dessin de la scierie d'Eutingen, réalisé par un travailleur forcé.
Recherchen in den Beständen des Stadtarchivs, darunter eine von den Lokalhistorikern Brigitte Brändle und Gerhard Brändle übergebene Materialsammlung zur Deportation und Zwangsarbeit der männlichen Einwohner der Vogesengemeinden, lieferten Les Amis der Pforzheim neue Mosaiksteine bei der Rekonstruktion der Biografien. Christian Claudel lernte in Pforzheim auch Georgij Kulikov kennen, den während des Zweiten Weltkriegs in Pforzheim geborenen Sohn einer ukrainischen Zwangsarbeiterin, der auf Einladung der Deutsch-Russischen Gesellschaft ebenfalls gerade Pforzheim besuchte. Mit zahlreichen Anregungen, Hinweisen und Ideen für die weitere Auseinandersetzung mit dem Thema reiste Christian Claudel am 6. September zurück nach La Bresse, wo die dort stattfindende Messe der lokalen Vereine sogleich Anlass bot, die Einwohner der Vogesengemeinde über den Besuch in Pforzheim und künftige Projekte zu informieren.
Des recherches dans les fonds des archives municipales, dont une collection de matériel sur la déportation et le travail forcé des habitants masculins des communes vosgiennes remise par les historiens locaux Brigitte Brändle et Gerhard Brändle, ont fourni aux Amis de Pforzheim de nouvelles pièces de mosaïque pour la reconstitution des biographies. Christian Claudel a également fait la connaissance à Pforzheim de Georgij Kulikov, le fils d'une travailleuse forcée ukrainienne né à Pforzheim pendant la Seconde Guerre mondiale, qui vient également de visiter Pforzheim à l'invitation de l'association germano-russe. Le 6 septembre, Christian Claudel est reparti à La Bresse avec de nombreuses suggestions, indications et idées pour la poursuite de l'étude du thème. La foire des associations locales qui s'y déroulait a aussitôt été l'occasion d'informer les habitants de la commune vosgienne de la visite à Pforzheim et des projets futurs.
Traduction française réalisée par l'Association ''Les Amis de PFORZHEIM''
La Bresse Cornimont Ventron (France)
Die französische Übersetzung wurde dankenswerterweise vom Verein "Les Amis de Pforzheim" realisiert.